Alternative Libérale Etudiants Lorraine

Voici quelques réflexions des adhérants d'ALE à Nancy. Vous y trouverez aussi notre agenda pour nos cafés et diverses réunions publiques. L'intégralité des propos tenus sur ce blog engage uniquement leurs auteurs et en aucun cas Alternative Libérale : c'est la liberté d'expression que nous prônons.

21 avr. 2007

AL lance une pétition afin de lutter contre la corruption


Alternative Libérale lance un appel au prochain président de la République afin qu'il lance une grande opération "mains propres" en France. Lisez le communiqué, l'appel, et signez la



Plantu, in Le Monde, 17 mars 2007

12 avr. 2007

De Gaulle libéral ?


"Il ne faut pas non plus que l'augmentation des dépenses publiques dépasse celle du revenu national [...]. La rigueur s'impose à nous. Ce n'est pas seulement un problème d'équilibre des dépenses et des recettes, mais il faut que la part de l'Etat dans l'économie soit contenue." De Gaulle.
"Rouvrir carrière à l'esprit d'entreprise et à la concurrence en rendant la liberté à toutes les activités." De Gaulle, Discours de Saint Etienne, 4 Janv. 1948
"Nous dépensons beaucoup trop par rapport à nos moyens. Toute notre administration doit être refondue en réduisant d'un bon tiers les activités et le train de l'Etat. Cela revient à supprimer des services entiers, à comprimer tous les autres, à arracher ceux qui servent l'Etat aux pressions et aux influences qui les abaissent et les démoralisent, à imposer à tous les échelons cette discipline et cette responsablité que sont les charges, mais aussi l'honneur, de la fonction publique" Discours de Vincennes, 5 octobre 1947
"Nous ne produisons pas assez, parce que nos activités sont génées par des règlements excessifs et, qu'indépendamment de nos insuffisances en fait de matières premières, la somme globale de travail que nous fournissons n'est aucunement ce qu'elle devrait être. Cela veut dire qu'il faut rendre carrière à la liberté et à l'initiative." Discours de Vincennes, 5 octobre 1947

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10 avr. 2007

Le monopole des services publics, un abus de position dominante

J'aimerais démontrer ici en quoi le monopole d'un service public (industriel ou commercial) est intrinsèquement un abus de position dominante. Rien de tel qu'un peu de méthode, afin que l'argumentaire soit autant solide que possible.

Considérons tout d'abord que le SPIC qui détient un monopole le garde pour pouvoir rentabiliser son activité. Le service public est d'accès garanti égal à tous, il existe des zones dans lesquelles il est beaucoup moins rentables. Pour compenser ce déficit, le SPIC va veiller à ce qu'il puisse bénéficier de la rentabilité des services métropolitains.

Il est admis que ces services métropolitains sont moins avantageux pour le consommateur que les services privés. La preuve en est que tous les domaines dans lesquelles la libre concurrence a été rétablie (France Télécom, plus récemment), les prix ont chuté et la qualité des services s'est envolée.

Le consommateur qui se voit donc forcé d'utiliser ce SPIC alors que le privé pourrait lui offrir de meilleurs résultats est finalement celui qui finance cet accomplissement d'une mission de Service Public (égalité de l'accès au SPIC). Or les missions de service public sont des objectifs généraux, qui doivent être financés par la solidarité nationale et non par les consommateurs.

Abus de position dominante.



Il est profondément injuste que ceux qui doivent prendre le train pour aller à leur boulot en banlieue parisienne aient à payer plus cher que ceux qui bossent au coin de la rue. Quant à ceux qui dénoncent le fait que la fin du monopole creuserait les inégalités entre usagers rentables et usagers non rentables, ils sont les avocats de l'égalisation par le bas : ils refusent que les usagers rentables accèdent à des meilleurs services, ce qui, nous l'avons vu, ne compromet pas la qualité des services rendus aux non rentables.

La vérité sur cette affaire, c'est qu'il est moins évident pour un contribuable de se rendre compte qu'il est fauché dans sa consommation que sur son bulletin de paie. Un manque de transparence exploité par nos politiques, qui refusent d'admettre leur échec et procèdent aujourd'hui à une conduite comptable et irresponsable : l'augmentation des prix et la diminution de la qualité des services rendus.

Alternative Libérale, enfin, propose la suppression de la plupart des monopoles des SPIC, et le financement des services publics par la seule solidarité nationale et non l'exploitation des usagers.